En prenant en consideration l’expansion des nouvelles technologies, les gouvernements encouragent les jeunes de choisir les facultés techniques. Par exemple, on donne de l’argent ou des bourses. Cependant, de plus en plus de jeunes abandonnent ses rêves. Enfin, ils choisissent ses études en fonction des tendances du marché en dépit de ses goûts. Mais est-ce une attitude raisonable ?
La faculté choisie devrait avant tout répondre aux centres d’intéret des jeunes pour qu’ils puissent developper une passion pour son métier. Il est évident qu’une personne qui aime ce qu’elle fait s’implique davantage dans les études et ensuite dans le travail. De plus, la personne elle-même est plus heureuse. Il y a pas mal de médecins qui n’aiment pas ses patients, qui se sentent frustrés ; il y a beaucoup d’enseignants qui n’aiment pas sa profession, qui n’ont pas de la vocation. D’ailleurs, les études aussi bien que le travail devraient correspondre aux capacités mentales de l’individu. Imaginez un humaniste se torturant avec la physique – et puis construire un pont bien peu stable... Ceux qui choisissent la faculté selon les besoins du marché sont peut-être plus sûr de trouver un travail bien payé apres les études ; cela assure la sécurité financière. D’autre part, faire ses études à la faculté qui ne nous interesse même pas, ne nous donne pas de satisfaction, devient vite deprimant. Tout compte fait, même si les besoins du marché de travail devraient être prises en considération au moment de choisir la faculté, les préférences individuelles sont beaucoup plus importants. Heureux sont les esprits précis dans ce monde mécanisé. Donc, ne forçons pas les humanistes à fréquenter les Écoles polytechniques.